Le bureau d’études coopératif Le Basic, que les habitués aux séances de MARS connaissent, vient de sortir une étude « La création de valeur et les coûts sociétaux du système alimentaire français » .
Commanditée par
- Secours catholique-Caritas France
- Réseau Civam
- Solidarité Paysans
- Fédération française des diabétiques
l’étude alimente un débat essentiel, bien trop rare dans l’espace public et médiatique français. L’organisation de la chaine alimentaire détermine à la fois les pratiques de consommation et les pratiques agricoles. Et tel que ça fonctionne, avec des chaines longues et indifférenciées , cela a des effets négatifs sur la santé, sur l’environnement… dont les coûts induits sont plus ou moins pris en charge par les dépenses publiques.
A noter : Webinaire de l’Institut Veblen, le 27 novembre de 13h à 14h30
Quel pilotage de la planification écologique ? Le cas des dépenses publiques consacrées à l’agroalimentaire en France
Après une analyse fondamentale de l’organisation et du fonctionnement de la chaine alimentaire française, l’étude évalue les coûts cachés du système alimentaire déjà payés par les dépenses publiques. Nous savons bien, à MARS, que les aides publiques existantes (comme le système PAC) encouragent au maintien de cette organisation.
Les contraintes budgétaires ne permettraient pas de financer les changements à hauteur suffisante ? C’est un faux dilemme. C’est d’abord une question de choix politique et des intérêts que l’on veut servir.