Conséquences sur le commerce extérieur de la France et sur l’élevage français et européen
Avec Lucien Bourgeois et André Pflimlin
Séance du 5 novembre 2019
Depuis 7 ans, la production mondiale de céréales est excellente et les stocks de report se gonflent en particulier en Chine. Un quart seulement de l’augmentation de production a été destinée à la consommation humaine. L’essentiel a été destiné aux animaux. Mais n’oublions pas que les utilisations pour usage industriel sont aussi importantes que l’ensemble des exportations mondiales. Elles pourraient être facilement réduites en cas de crise grave sur les marchés.
La mauvaise récolte française de 2016 nous a fait perdre des parts de marché dans un contexte de montée en puissance de l’Ukraine et de la Russie. Le solde de nos échanges de céréales avec les pays tiers est désormais inférieur à 2 Milliards € et même à un milliard certaines années.
Alors que nous sommes toujours très dépendant du marché mondial des protéines notamment du soja OGM (cf. notre séance du 2 avril « l’approvisionnement européen en soja interroge nos modèles d’élevage et alimentaires ») ne serait-t-il pas temps de songer à réorienter notre sole céréalière ?
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